By breaking down a word, a new methodical graphic reference is established from the different modules that compose a typeface : The horizontals, the verticals, the diagonals and the curves. Each group has its own colour.
The same process is then applied to the rest of the alphabet by painting each one of these letters by hand. Finally, the whole thing is edited on the computer to make a raster typography.
This proposition can replace censorship. Rather than eliminating a text, there is now a possibility to encipher it.
Perhaps from a more ecological point of view, one could imagine a more simplified use of typography. How far can we deconstruct a typeface with the aim of saving ink, while preserving a certain legibility ?
En décomposant un mot, une nouvelle référence graphique méthodique est établie à partir des différents modules qui composent un caractère : les horizontales, les verticales, les diagonales et les courbes. Chaque groupe a sa propre couleur.
Le même procédé est ensuite appliqué au reste de l’alphabet en peignant chacune de ces lettres à la main. Enfin, le tout est édité sur ordinateur pour obtenir une typographie matricielle.
Cette proposition peut remplacer la censure. Plutôt que d’éliminer un texte, il est désormais possible de le chiffrer.
D’un point de vue plus écologique, on pourrait peut-être imaginer une utilisation plus simplifiée de la typographie. Jusqu’où peut-on déconstruire un caractère dans le but d’économiser de l’encre, tout en conservant une certaine lisibilité ?